Parce que c’est ça qui rythme no vies, non ? Le désir. Les affects. Les pulsions. Notre existence n’est basée que sur un élan animal, une remontée d’instinct, un besoin irrépressible d’assurer la perpétuation des gènes de nos prédécesseurs. Civilisés ou non, nous demeurons des bêtes. Aaron n’est donc ici que par pure bestialité. Julian est un pur produit du désir – à son apogée, son apothéose, à cet instant précis où ce désir, devenu besoin, se mue, de façon tout à fait éphémère, sporadique, en acquisition. Elle est donc en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle l’assume plutôt bien.
Sois belle et tait-toi s'il-te plait
Tu lève la tête rapidement . Une larme perle au coin de ton œil. Tellement humain. Tellement peu humain. Solitude. Tendresse. Amour. Incompréhension. Tu n'es rien et pourtant tu es tous. Rassemblant en ton corps espoir et désespoir, accueillant les traîner nébuleuse des vies brisée de tes parents. Tu es la dernière, apportant la fin du désire. La plus petite. La plus réussie, la plus ratéz.
Cependant tu en avais conscience. Qu rien pour l'instant ne te démarqué. Ne te rendais différent.
Oui, tu avais conscience que tu allais grandir sans que le monde ne t’applaudisse, que tu allais mourir sans que le monde ne te pleure.
Jusqu'à ce que...
Tu n'était rien puis tu fus tout.
Tu étais un bébé. Tu avais des parents, une famille. Une vie. Une vie sans importance quelconque. Une vie des plus paisibles au sein d’un confort modeste. Tu es né dans un contexte banal. Rien de plus.
Puis c’est arrivé comme ça, du jour au lendemain : l’adolescence.
Tu étais un sale gosse. Tu rechignais tout ce que l’on pouvait te dire, toi et ton esprit de contradiction à toute épreuve. Tu étais juste un gamin comme les autres. T’en pouvais juste plus de cette routine maladive. Toi, tu voulais juste goûter à quelque chose d’autre.
Au fond, tu n’as eu que ce que tu méritais,
Non ?
Sa vie ? A un certain moment, il n'avait rien à révéler. Maintenant, il ne vaut mieux rien dire.Rien dire du fiasco qui sait produit. Absolument rien. C'est un moyen de fuir. Absolument tout. Éviter de se rappeler comment il est mortet comment il est réapparut. Comment elle est devenue intéressant. Elle aurait préfère être belle et se taire.
Peut-être.
Aller.
Dévoile-nous comment tu t'es retrouvé dans un tel merdier
Il était une fois une fille qui n'était rien
Et ceci est son histoire.
• Se faire descendre débute l'histoire •
Il faut bien un moment triste à une histoire. Sinon l'histoire n'est plus une histoire. Nous la commencerons donc par ce moment triste.
[à suivre]